Festive Spaces and Patriotic Sociabilities in the Letters of Rachel Charlotte Biggs and Helen Maria Williams

Cet article traite des écrits épistolaires de Helen Maria Williams et Rachel Charlotte Biggs, deux voyageuses anglaises qui se sont rendues en France au cours la Révolution française sous Terreur. L’analyse porte, à travers les représentations l’espace fêtes civiques, sur approches antithétiques idéaux révolutionnaires : première est constituée par Letters Written from (1790) Containing a Sketch of the Politics (1795) Williams, poétesse républicaine, seconde A Residence in (1796) pamphlétaire loyaliste. Comme Mona Ozouf Lynn Hunt l’ont montré, lors festivités révolutionnaires, le choix l’aménagement lieux leur relation nature furent soigneusement pensés afin susciter chez participants sentiments fraternité d’unité, comme pour donner forme une nouvelle sociabilité, inclusive organique. Influencées certains modèles esthétiques théories physiologiques, autrices montrent aussi attentives aux elles-mêmes qu’aux effets que ces scènes sociabilité provoquent ou leurs lecteurs. D’ordre littéraire sociologique, témoignages cadre matériel l’esthétique civiques constituent analyse précieuse liens sociaux noués spectacles conçus Révolution.